Gene regarda son ami Pete avec un léger sourire sur les lèvres. Elle était rassurée en sa compagnie. Après tout, ce quartier avait l'air...un peu...malfamé. Elle n'y était pas habituée.
Pete, aucun problème ! J'en profiterais évidemment pour appeler Oleg. je m'inquiète un peu, avec ma fille. Et puis, je pense que j'en profiterais également pour donner de rapides nouvelles à Irène.
Pete ouvrit la porte du véhicule. Gene se glissa à l'intérieur. Une chaleur rassurante l'enveloppa. Elle regarda Pete s'installer à son tour.
Pete, je dormirais sur le canapé. Cela ne me pose aucun souci. Je vous remercie. Vous êtes vraiment aimable. Je parlerai de vous à mes amis cinéastes !
Jack, pouvez-vous nous emmener au journal le New-York Post s'il vous plaît, où nous avons récupérés Madame Zilberstein. Nous ferons une halte rapide. Puis vous nous déposerez chez Pete.
Le véhicule démarra. Pete et Gene parlèrent de l'entrevu qu'ils venaient d'avoir avec Velma. Ils discutèrent également rapidement de leur nouvelle amie Iris. Une femme surprenante ! Arrivés au journal, ils descendirent de la voiture et se dirigèrent vers le bureau de Pete.
Pete farfouilla. Gene prît le combiné et composa le numéro de son appartement à Buffalo.
Allo, Oleg ? C'est Gene ! Je voulais savoir comment se passait les choses avec Laura ?
...
Très bien ! Je vais dormir chez mon ami Pete ce soir. Demain, nous reprenons l'enquête. Pour le moment, nous avons quelques pistes, mais rien d'intéressant.
...
Oui, nous avons vu Velma, l'amie de Paul, mais rien de probant. Elle nous a conseillé de rencontrer l'impresario de Paul, mais deux de nos compères y sont déjà. Nous les retrouvons demain matin à l'appartement de Paul. Nous ferons un point. Je te laisse chéri.
...
Moi aussi mon coeur.
Elle raccrocha le combiné et composa le numéro d'Irène. Elle lui raconta exactement la même chose. Elle la rassura en lui expliquant qu'elle était accompagné de gens compétents. Après quelques minutes elle raccrocha de nouveau le téléphone.