Nadish avait laissé le volant au journaliste qui connaissait mieux la route jusqu'au New-York Post. Il repensait à leur visite éclair à l'hopital...
Bon au moins l'état de ce pauvre Herbert semble plus ou moins stabilisé et ses jours ne sont plus en dangers... Dommage qu'il ne puisse pas nous fournir les précieuses informations qu'il possède quant à ses agresseurs ! A priori, je suis impuissant à aider à l'amélioration de son état, mais l'infirmière de l'accueil a gentilment accepté de téléphoner au journal pour avertir d'un quelconque changement d'état de Mr. Whitefield. Au moins nous ne nous déplacerons plus pour rien.
Alors que Pete effectuait sa manoeuvre pour ranger la voiture, le docteur se dit qu'il n'allait pas rester les bras croisés pendant que le journaliste ferait ce qu'il venait de lui exposer durant le trajet.
Mr. O'Driscoll, serait-il possible de passer un coup de téléphone depuis votre bureau? Pendant que vous mettez au point la surveillance des entrepots Wexler avec votre indic', je souhaite appeler la mère de Paul et la tenir informée du déroulement des évènements, je l'imagine très inquiète pour son fils ! Et puis peut être connait-elle un peu mieux le genre de rapport qu'entretenait Paul avec son impresario... Qui veut du bien à Paul, qui cherche à lui nuire, Herbert? Clarence? Rien n'est encore bien clair...
Nadish tentait également de rassembler ses souvenirs du temps ou il travaillait à la clinique de Buffalo: Clarence y avait rencontré Paul et ils étaient devenus amis. Le docteur essayait de se remémorer un fait qui peut être prendrait lumière au vu des récents évènements...